Toujours à vendre le 33, Notre-Dame

La Caisse Desjardins des Bois-Francs devra relancer un appel d’offres pour son édifice du 33, rue Notre-Dame Est à Victoriaville. Elle avait bien déniché un acheteur, mais ce dernier a finalement retiré son offre.

Les journalistes convoqués pour un point de presse s’attendaient à apprendre de Denis Desrochers et de Benoît Bélanger, respectivement président et directeur général de la Caisse, l’identité de l’acheteur du bâtiment… plusieurs mois après l’annonce de la mise en vente, en mai dernier.

Oui, ont-ils dit, une offre correspondant aux exigences de l’institution avait été retenue.

Sans nommer l’entrepreneur qui avait manifesté son intérêt, MM. Desrochers et Bélanger ont expliqué qu’il avait dû retirer son offre il y a quelques semaines, en raison d’ennuis de santé. «Et il devait se concentrer à l’alignement de son entreprise avant de se lancer dans l’acquisition d’un autre bâtiment sans savoir exactement comment il l’occuperait», a souligné M. Bélanger. Il a précisé que l’entreprise allait bien et que son propriétaire était d’ailleurs prêt à confirmer à un acheteur potentiel qu’il n’avait pas retiré son offre en raison d’un problème avec le bâtiment de la Caisse.

La coopérative financière avait reçu deux autres offres pour le bâtiment qu’elle occupe depuis un peu plus de 70 ans au centre-ville. Mais elle les a déclinées puisqu’elles ne correspondaient pas au prix fixé.

Encore aujourd’hui et parce qu’il n’y a toujours pas péril en la demeure, la Caisse espère 1,7 million $ pour son centre de services Notre-Dame. Cette transaction ne s’apparente pas à celles que la Caisse a conclues dans des milieux comme Daveluyville et Ham-Nord. «C’est une transaction différente, une transaction d’affaires», a dit M. Bélanger.

Denis Desrochers a bon espoir que la qualité et l’emplacement du bâtiment au centre-ville attirent d’autres acheteurs.

Cette fois, l’appel d’offres sera lancé à un plus vaste marché que le seul local. Et il n’y aura pas de date rattachée à l’appel qui devrait être publié au cours des prochains jours.

Comme en mai, MM. Desrochers et Bélanger justifient la décision de vendre le 33, Notre-Dame parce que la Caisse n’a plus besoin d’un si grand bâtiment et parce qu’elle ne veut pas avoir à se mettre en quête de locataires avec qui elle cohabiterait. Parce qu’elle veut se maintenir au centre-ville.

En réalité, la Caisse pourrait tenir dans le tiers de la superficie des 30 000 pieds carrés du bâtiment.

Le président et le directeur général n’ont pas caché que si le futur acquéreur avait besoin de tout le bâtiment, la Caisse déménagerait ses services. «Si ce n’est pas au 33, Notre-Dame, ce serait assurément au centre-ville», a assuré Benoît Bélanger.