Les Tigres gèrent bien leur frustration
S’il y a une chose que les Tigres de Victoriaville font bien depuis plusieurs matchs est de gérer leur frustration. Malgré les difficultés mentales qu’une telle séquence de défaites peut entraîner, la troupe de l’entraîneur-chef Carl Mallette demeure, de façon générale, disciplinée et calme sur la glace.
Il serait facile toutefois de tomber dans le panneau et de traverser la ligne de la colère et de la frustration. Si la formation des Bois-Francs veut s’en sortir, elle doit continuer à bien faire dans cette facette du jeu. « On prend du temps et du recul. Je ne pense pas qu’il y ait eu de gestes de frustration de notre part aujourd’hui (dimanche). On a été discipliné (contre le Drakkar). On se parle beaucoup pour gérer cette frustration. Je demande aux joueurs de la gérer en effets positifs. Présentement, c’est difficile pour tout le monde. On n’est pas une équipe confiante et on est très fragile », a observé le pilote des Tigres après la défaite de 6-2 des siens contre le Drakkar de Baie-Comeau, dimanche (20 octobre).
L’entraîneur de 42 ans assure néanmoins que son équipe est frustrée par ses déboires, mais qu’elle ne le démontre tout simplement pas en gestes de frustration sur la patinoire. « On déteste perdre et les gars sont tannés. Le personnel d’entraîneurs aussi. Après ça, si on gère cette frustration-là de la bonne façon, on va s’en sortir », est-il convaincu.
Au niveau des performances collectives, il est clair, aux yeux de Mallette, que certains de ses joueurs pourraient en donner plus sur la glace. « Ça va prendre un apport supplémentaire de la part de tout le monde. Les entraîneurs inclus. S’il y a des joueurs qui en donnent un peu plus à tous les matchs, on va s’en sortir. C’est mal me connaître de penser que je vais trouver des coupables individuellement parce que je sais qu’on va s’en sortir collectivement », a-t-il insisté. Les joueurs étaient d’ailleurs à l’entraînement immédiatement après la partie contre le Drakkar. « Ils passent leur frustration dans le gym », a indiqué Carl Mallette.
Les Tigres ne baissent pas les bras
Dans la foulée des événements, les Félins demeurent confiants de voir la lumière au bout du tunnel. L’équipe continuera de travailler en ce sens. « Au niveau des entraînements, ça va super bien. Depuis les trois dernières semaines, on travaille sur nos lacunes. On a adressé avant le match de dimanche qu’on ne gagnait pas assez nos batailles le long des rampes. Ce soir (dimanche), on l’a fait. Il y a eu une grosse amélioration. J’avais tellement de séquences dans le match contre Drummondville où leurs joueurs sortaient tout le temps avec la rondelle le long des rampes. Ce n’est pas une question de talent, mais c’est du cœur », a fait savoir Mallette.
De plus, les Félins travailleront sur les exercices de batailles à un contre un et à deux contre deux lors de leurs entraînements. « Il n’y a malheureusement pas tant d’espace dans le hockey. Il faut que tu te la crées physiquement et que tu sois prêt à payer le prix , a affirmé l’homme de hockey.
La façon de jouer durant 60 minutes et les unités spéciales seront également à parfaire dans les entraînements au cours des prochains jours. En avantage numérique, les Victoriavillois présentent un pourcentage de réussite de 24.4%. Sur le désavantage numérique, c’est plus inquiétant, alors que l’équipe affiche un piètre pourcentage d’efficacité de 60.8%.
Les Félins (2-7-1-1) visiteront le Drakkar (7-4-1-0) jeudi (24 octobre) à 19 h, au Centre Henry-Léonard. Deux jours plus tard, samedi (26 octobre) à 16 h, les Tigres recevront les Mooseheads d’Halifax (7-3-2-0). Et puis dimanche (27 octobre) à 16 h, les Wildcats de Moncton (8-2-1-0) seront de passage au Colisée Desjardins. Une séquence qui s’annonce éreintante pour la troupe de Mallette qui a perdu ses huit dernières rencontres.