Le nouveau PGMR sur le point d’entrer en vigueur

L’adoption du Plan de gestion des matières résiduelles révisé de la MRC d’Arthabaska marque, comme l’a dit, mercredi soir, le directeur général Frédérick Michaud, « la fin d’un beau parcours qui consistait à revoir de fond en comble le plan précédent. »

Le PGMR entrera en vigueur sous peu avec sa mise en oeuvre, a-t-on précisé. Ce nouveau PGMR, pour les années 2024-2031, vient remplacer le plan précédent qui couvrait les années 2016-2020. « La dernière réflexion sur les matières résiduelles avait eu cours en 2014, voilà près de 10 ans. Depuis, a observé M. Michaud, les tendances et les modalités de gestion des matières résiduelles ont changé. »

Le directeur général a précisé que le PGMR a été établi conformément à la Loi sur la qualité de l’environnement, qu’il a été présenté le 4 juin en consultation publique et qu’il a obtenu le 15 juin la conformité de Recyc Québec. 

Le PGMR de la MRC d’Arthabaska s’aligne avec les objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles et avec la stratégie de valorisation de la matière organique du gouvernement du Québec,

Le PGMR révisé de la MRC d’Arthabaska vise une réduction significative du volume de déchets enfouis sur le territoire en mettant l’accent sur la gestion durable des matières résiduelles résidentielles et celles provenant des industries, commerces et institutions (ICI).

L’une des mesures phares du plan consiste à valoriser les matières organiques provenant de tous les secteurs : résidences, industries, commerces et institutions. Ces matières seront acheminées vers des plateformes de compostage ou d’autres sites de valorisation, ce qui contribuera, pense-t-on, à réduire l’enfouissement des déchets organiques.

Le PGMR prévoit, par ailleurs, une amélioration de la gestion d’autres catégories de matières résiduelles, comme le secteur de la construction. La MRC souhaite encourager la réutilisation, le recyclage et la valorisation des résidus de construction, de rénovation et de démolition.

Il est question également d’optimiser la collecte de déchets volumineux afin de valoriser ou de réutiliser les objets en bon état plutôt que de les enfouir. Des initiatives essentielles, fait-on valoir, pour réduire l’impact environnemental et promouvoir une économie circulaire.

Enfin, le PGMR permet à la MRC d’Arthabaska de se prévaloir d’un droit de regard pour limiter ou même interdire la mise en décharge ou l’incinération de matières résiduelles provenant de l’extérieur de son territoire.

Le Conseil de la MRC, à sa séance du 26 juin, a décidé de fixer le plafond à 150 000 tonnes métriques, plutôt qu’un plafond de 500 000 tonnes métriques qui avait aussi été présenté lors de la consultation publique.

Les élus ont opté pour un plafond plus conservateur en attendant la conclusion des négociations relatives à la vente de Gesterra.