Le brûlage de l’homme de fer, un événement annuel 

C’est le samedi 28 septembre, au coucher du soleil, qu’aura lieu l’annuel brûlage de l’homme de fer, le Visionnaire engagé du sculpteur Indra Singh au sommet du mont Arthabaska.

Depuis l’an dernier, il fait de cette cérémonie, qui permet de maintenir en état la sculpture, un événement. En effet, après avoir inspecté la grande sculpture, il l’enduit de cire et d’huile de lin. Puis, au coucher du soleil, il enflamme le tout ce qui provoque un brûlage qui dure une trentaine de minutes et produit un enduit protecteur qui empêche la dégradation de l’œuvre. « On dit qu’il faut brûler le mal pour rallumer la lumière de notre cœur », image-t-il.

Il fait cela depuis l’installation de l’œuvre en 2014. Cette année soulignera ainsi le 10e anniversaire de cette représentation artistique du père de la récupération, Normand Maurice. 

L’activité débutera vers 17 h et sera l’occasion d’entendre, pour la deuxième année consécutive, le groupe de jeunes musiciens de l’école secondaire Le boisé, « The Grass Band », dans lequel on retrouve son fils Karam ainsi que Nicolas Bernier. « Ça devient une tradition », indique l’artiste qui habite Notre-Dame-de-Ham. Tous sont invités à venir assister à cette soirée haute en couleur.

Indra prend bien soin des œuvres qui ornent le paysage de la région. D’ailleurs, il indique qu’il a récemment huilé et ciré ses sculptures qui sont installées sur le boulevard Labbé à Victoriaville, question aussi de les préserver. « Je suis le seul à faire ça », confie-t-il.

Outre cela, le sculpteur poursuit son processus de création. Il a beaucoup de projets et souhaite accueillir, chez lui, les visiteurs et les clients afin de leur montrer comment il procède et aussi faire visiter son atelier.