David Grenier vit une expérience mémorable en Italie

Le natif de Victoriaville, David Grenier, a vécu toute une expérience de vélo en Italie en parcourant pas moins de 700 kilomètres en 72 heures et 56 minutes.

Après avoir vécu une aventure semblable en Espagne l’an dernier, il a décidé de s’attaquer à un défi beaucoup plus exigeant cette année. Participant à une course avec 34 autres cyclistes, ils devaient faire face à 20 000 mètres de dénivelé dans la gravelle, tout en traversant les paysages italiens. Après une première nuit plus difficile, celui qui réside désormais à Tingwick a finalement terminé en quatrième position. 

« C’était une coche de plus cette course. Le niveau de dénivelé, le terrain qui était difficile à pratiquer et la chaleur intense ont fait en sorte qu’il y a eu plus de 25 abandons. C’était une belle expérience. Étant compétitif de nature, ça m’a permis de voyager et de faire valoir ma combativité », a-t-il partagé.

David Grenier devait également gérer son sommeil. À noter que le chronomètre continuait de rouler lorsque les cyclistes s’arrêtaient pour dormir. Le père de famille a donc pu fermer les yeux pendant seulement trois petites heures dans des conditions peu favorables. « À chaque fois, je dormais au sol. Deux fois dehors et une fois dans un restaurant. Je n’avais pas de matelas. Cependant, tu es tellement fatigué que le confort importe peu », a raconté le cycliste. Notons que c’était une course autonome, donc il devait transporter tout son matériel sur lui comme sa nourriture et ses vêtements de surplus, entre autres.

Il a tout vécu lors de son expérience en Italie. Lors de son aventure, il a également dû affronter les caprices de la météo qui lui en ont fait voir de toutes les couleurs.  » Je me suis fait prendre par une tempête en haut de la montagne. Il n’y avait pas d’arbres pour m’abriter. Il tombait de la grêle, de la pluie et il faisait froid. J’ai pu heureusement me réfugier dans un fossé. Il ventait tellement fort que je devais tenir mon vélo pour qu’il ne parte pas au vent. Je me suis mis une couverture d’urgence par-dessus moi et j’ai attendu une heure avant de pouvoir recommencer », a-t-il dit.

Abandon

Comme mentionné plus haut, David Grenier a vécu une première nuit très difficile dans les routes de gravelle, si bien qu’il est passé près de rebrousser chemin. Toutefois, des discussions téléphoniques avec sa conjointe lui ont fait rappeler les raisons de sa participation à cette longue et éprouvante course. « J’ai changé mon état d’esprit après 10 heures de course. J’étais à ce moment à la 18e place. Plus ça allait, plus je rattrapais du monde. Je visais au départ le top 3, mais avec mon mauvais début, je suis très satisfait de ma quatrième place », s’est réjoui celui qui se reposait en Italie au moment d’écrire ses lignes.

David Grenier aimerait bien participer à une autre course l’été prochain, mais à condition qu’elle soit moins technique que celle en Italie. Pour l’instant, il souhaite prendre du temps pour se reposer en raison des petites blessures qu’il a subies pendant la course. « C’est beaucoup de temps de préparation pour participer à une course de cette envergure. J’ai dû m’inscrire huit ou neuf mois d’avance pour la course en Italie. Je dois m’occuper aussi de ma préparation physique et de mon matériel », a conclu l’athlète.