Les employés du Maxi de Plessisville réunis pour souligner leur précarité
Le Syndicat des travailleuses, travailleurs de Maxi Plessisville (CSN) tient à souligner la journée internationale des travailleuses et travailleurs en offrant la soupe et le pain à ses membres. Cette distribution, rappelant les soupes populaires de l’époque, servira aussi à sensibiliser la population sur les conditions de travail des employés du Maxi de Plessisville, propriété de Loblaw inc.
En 2022, Loblaws et Maxi ont enregistré des profits supérieurs à la moyenne des cinq dernières années et ces bénéfices ont continué de croître depuis. Ces chiffres impressionnants et exceptionnels soulèvent des questions et de la colère de la part des salariés qui jugent que la répartition des bénéfices entre l’entreprise et ses employés est irrespectueuse.
Il est inconcevable que les maigres augmentations salariales des employés soient poussées vers le haut par la hausse du salaire minimum et que la progression des salaires soit aussi appauvrissante. Le salaire d’entrée chez Maxi est de 16,25 $ au 1er mai 2024. Après 20 ans, il est de 19,46 $. Pour une entreprise se targuant d’être un employeur de choix, c’est décevant, selon Pascal Bastarache, président du Conseil central du Coeur du Québec – CSN.
Il est essentiel que ce géant de l’alimentation redistribue ses profits en améliorant les conditions salariales des employés qui permettent à Loblaws de faire autant d’argent, d’ajouter Serge Monette, vice-président de la Fédération du commerce – CSN.
Le partage de la richesse, un enjeu majeur pour les travailleuses et les travailleurs
Le Syndicat profitera de cette activité pour distribuer des tracts aux clients, les sensibilisant sur leur réalité. Le STT de Maxi Plessisville (CSN) désire ainsi dénoncer l’appauvrissement de ses membres, alors que le PDG de Loblaws a reçu plus de 22 millions de dollars en rémunération depuis le mois de novembre 2023.
Enfin, le syndicat croit qu’avec un chiffre d’affaires de 59,5 milliards de dollars et des profils de 2,1 milliards, il y a moyen, sans augmenter les prix aux consommateurs, de permettre aux travailleuses et aux travailleurs, oeuvrant à nourrir la population, de vivre dignement.
Le Syndicat des travailleuses, travailleurs de Maxi Plessisville (CSN) représente les 53 employés du Maxi de Plessisville. Il est affilié à la Fédération du commerce – CSN, composée de 30 000 membres partout au Québec, dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Forte de 330 000 membres, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est présente dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.