Rétro 2023 : un feu historique en mars

La fin du troisième mois de l’année a été marquée par un incendie qui a ravagé un bâtiment de l’entreprise Électro Kingsey dans le parc industriel de Kingsey Falls.

Le feu passera à l’histoire et demeurera dans les mémoires, ayant mobilisé des des intervenants pendant trois jours en plus de causer des pertes considérables frôlant les 20 M $.

Le brasier a surpassé le feu chez Olymel à Princeville le 6 mai 2012 et qui avait mobilisé 130 pompiers de 9 municipalités pour une intervention s’échelonnant sur une période de 30 heures. 

L’incendie de Kingsey Falls a nécessité le déploiement de plus d’une centaine de pompiers provenant de 16 services d’incendie. Ils ont combattu pendant une soixantaine d’heures. Un feu complexe parce que le vaste bâtiment de plus de 60 000 pieds carrés était rempli de produits qu’y entreposait Cascades, à savoir notamment du papier et du carton. 

Victoriaville autorise les projets éoliens

Aucun opposant ne s’étant manifesté, aucune demande d’approbation référendaire n’ayant été reçue, le conseil municipal de Victoriaville a donné le feu vert aux projets éoliens sur son territoire.

En fait, le règlement autorise, pour le moment, du moins, les projets éoliens dans un secteur déterminé en milieu rural sur la rue de l’Académie vers Saint-Albert et Warwick.

Cette décision, a fait valoir le maire Antoine Tardif, correspond pleinement à la vision de la Ville d’emboîter le pas dans ce mouvement en faveur des énergies vertes et renouvelables. « Les projets éoliens sont tout à fait en symbiose avec notre ambition de devenir un leader en développement durable. De plus, ces projets pourraient avoir des retombées économiques importantes pour la Ville et la région », a-t-il soutenu.

Non aux éoliennes, clament de nombreux producteurs agricoles

Le projet de parc éolien est loin de faire l’unanimité. Un grand nombre de producteurs de Saint-Élizabeth-de-Warwick, de Warwick et de Saint-Albert s’opposent au projet de Boralex.

Pas moins de 80 producteurs de Sainte-Élizabeth ont signé pour la tenue d’un référendum dans l’espoir d’empêcher la Municipalité de modifier son règlement pour permettre les projets éoliens.

Les producteurs plaident pour la protection des terre agricoles. Ils soutiennent ne pas être contre les éoliennes, mais ils n’en veulent pas sur les terres agricoles.

Ils évoquent aussi différents éléments, notamment la question de la qualité de vie, les effets sur la santé humaine, sur celle des animaux, les désagréments du bruit des éoliennes, l’impact sur le paysage et la division qu’un tel projet peut générer dans le milieu, comme cela s’est vu dans la MRC de L’Érable.

Victo s’attaque au logement abordable

S’inspirant d’une initiative drummondvilloise, la Ville de Victoriaville et l’Office d’habitation Victoriaville-Warwick (OHVW) ont annoncé la mise en place d’Innov Habitat Victo, un organisme à but non lucratif (OBNL), visant l’acquisition et la rénovation d’immeubles et la construction de logements abordables à Victoriaville.

Cet OBNL a spécifiquement l’objectif d’acquérir, de construire et d’établir des partenariats publics-privés avec les gens du territoire pour livrer des logements abordables.

La Ville a répertorié, sur son territoire, quelque 200 terrains potentiels, certains appartenant à la Ville et d’autres au secteur privé, et qui pourraient voir naître un projet d’habitation.

La mise en place d’un OBNL doit aussi faciliter le travail pour l’obtention de contributions financières. 

Fini les services au comptoir de la Caisse au centre-ville

Les dirigeants de la Caisse Desjardins des Bois-Francs ont annoncé, en mars, que les services au comptoir du Centre de services Notre-Dame de la Caisse Desjardins des Bois-Francs au 33, rue Notre-Dame Est à Victoriaville, allaient cesser à compter du 19 mai. 

Une décision qui repose, ont-ils expliqué, sur le changement des habitudes des membres. Pas moins de 98% des membres effectuent leurs transactions de façon autonome, ce qui explique la diminution du nombre de transactions au comptoir. 

La Caisse Desjardins des Bois-Francs maintient cependant les quatre guichets automatiques qu’on y retrouve, de même que le système de dépôt qui demeurera accessible en tout temps aux entreprises.

La fin d’une institution

Le conseil municipal de Victoriaville a résolu de procéder à l’expropriation de l’immeuble bien connu pour abriter le restaurant Le Mykonos.

« Pour les membres du conseil et moi-même, la situation a assez duré », a fait savoir le maire Antoine Tardif, tout en rappelant les nombreuses démarches entamées avec le propriétaire pour qu’il se conforme aux règlements.

Le premier magistrat a expliqué que la Ville vient, ni plus ni moins, se donner les outils pour pouvoir procéder à l’expropriation. 

Victoriaville a pu profiter des nouveaux pouvoirs de préemption et d’expropriation autorisés par Québec pour changer sa réglementation et s’en prévaloir.

La Ville, a précisé le maire, a des projets pour cet emplacement, projets qui cadreront avec sa vision de dynamiser le centre-ville et d’amener davantage de logements et de commerces. 

 Une étable détruite par les flammes 

Une étable à taures a été ravagée par un incendie en pleine nuit sur le 7e rang à Tingwick. Une quinzaine de bêtes ont péri dans les flammes.

Un résident d’un rang voisin, constatant l’incendie, a appelé le propriétaire qui lui a donné l’alerte. À l’arrivée des pompiers, l’embrasement était généralisé et la toiture du bâtiment était déjà effondrée.

Aucun des autres bâtiments de la ferme n’a été touché.

Les pompiers de Tingwick ont pu compter sur l’entraide automatique des sapeurs de Chesterville et la présence des pompiers de Warwick et de Danville pour le transport d’eau.

L’incendie aurait fort probablement été causé par une défaillance électrique.

Quant aux pertes, elles sont importantes. Elles s’élèveraient sommairement à au moins 250 000 $.

Une première nord-américaine à Saint-Christophe-d’Arthabaska

Pour la toute première fois, des bulles fusion qu’on retrouve dans les thés aux perles (bubble tea) sont produites en sol nord-américain grâce à une toute nouvelle entreprise, La Bulle Bleue, qui a aménagé son usine de production dans les locaux de Distributions BubbleManic de la rue de la Plage-Beauchesne à Saint-Christophe-d’Arthabaska.

La collaboration entre ces deux entreprises a permis au projet de voir le jour.

La chimie a rapidement opéré entre les deux organisations. Douze employés y travaillent.

Le rapatriement au Québec de la production des bulles fusion comporte de nombreux avantages, dont un meilleur contrôle sur l’approvisionnement et une diminution de l’empreinte énergétique avec l’élimination du transport.

La Bulle Bleue a à cœur l’aspect écologique. Elle procède à une réutilisation de l’eau et essaie de récupérer le plus possible ses déchets de production pour son partenaire de Warwick, la Coop Agri-Énergie, qui en fait de l’énergie.

Dépôt d’une pétition

Le député indépendant de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes, a procédé, à la Chambre des communes, au dépôt de la pétition, lancée le 2 février à Victoriaville et réclamant l’abrogation de l’article 43 du Code criminel qui permet les châtiments corporels.

Le député Rayes était accompagné, à Ottawa, de Marc Levasseur, l’une des victimes du pasteur Claude Guillot alors qu’il fréquentait l’école La Bonne Semence de l’Église baptiste évangélique de Victoriaville.

« Cette pétition, a souligné le représentant de Richmond-Arthabaska, a été signée par plus de 1100 personnes de partout au pays qui demandent l’abrogation, une fois pour toutes, de l’article 43 dans le Code criminel. » Il est inacceptable, a-t-il fait valoir, qu’un tel article, entré en vigueur en 1892, autorise les parents et leurs représentants à employer la force pour infliger des châtiments corporels pourvu que la force soit jugée raisonnable. 

Septuagénaire retrouvé mort dans la rivière

Un homme de 71 ans, Denis Pomerleau, a été retrouvé sans vie dans la rivière Bourbon à Plessisville. 

L’homme, selon la SQ, était sorti vers 18 h de la résidence où il habite. Comme il n’était pas de retour vers 20 h, des responsables ont commencé à s’inquiéter. Puis, vers 20 h 20, il a été aperçu dans la rivière et les services d’urgence ont aussitôt été alertés. Les pompiers ont été déployés avec le matériel nécessaire pour secourir l’homme et le sortir de l’eau.  Son décès a été constaté peu après au centre hospitalier Hôtel-Dieu d’Arthabaska.

La Sûreté du Québec a institué une enquête afin de faire la lumière sur les circonstances de ce décès.  Le même homme avait dû être secouru en matinée le 4 janvier au même endroit à la suite d’une chute accidentelle dans la rivière.