Pornographie juvénile : un ex-conseiller municipal plaidera coupable
Arrêté il y a plus de deux ans, en novembre 2021, en lien avec de la pornographie juvénile, Simon Arsenault, 58 ans au moment de son arrestation, disposera de ses dossiers à la prochaine audience le 17 janvier 2024.
C’est ce qu’a fait savoir, vendredi avant-midi, son avocat Me Jean-Philippe Anctil au juge Bruno Langelier de la Cour du Québec.
« J’ai longuement discuté avec la poursuite (Me Michel Verville) et nous proposerons une suggestion commune. Il y aura nécessairement une peine de détention », a fait savoir Me Anctil.
Simon Arsenault a été arrêté entre le 9 et le 11 novembre 2021 tout comme 25 autres individus, non seulement au Centre-du-Québec, mais aussi en Estrie, en Outaouais, à Montréal, Laval, en Gaspésie, à Québec, dans la région de Lanaudière, en Montérégie, au Saguenay-Lac-Saint-Jean et en Abitibi-Témiscamingue.
Le résident de Saint-Christophe-d’Arthabaska a comparu une première fois le 11 novembre 2021. Le ministère public a déposé contre lui quatre chefs d’accusation de possession de pornographie juvénile, d’avoir accédé et d’avoir rendu accessible ce type de matériel.
Quelques jours après son arrestation, Simon Arsenault a démissionné de son poste de conseiller municipal, ce qui avait mené à la tenue d’une élection partielle le 16 janvier 2022.