En 5 ans, Victo investira 215 M $

Le conseil municipal de Victoriaville a adopté, mardi soir, son nouveau Plan quinquennal d’immobilisations 2024-2028 lequel prévoit des investissements de 215,5 M $. Les années 2024 et 2025 seront les plus importantes avec des investissements respectifs de 48 M $ et de 58 M $. « On parle même d’années historiques pour la Ville de Victoriaville », a commenté le maire Antoine Tardif.

L’obtention d’une subvention de 25 M $ du ministère de l’Environnement pour décarboner les bâtiments municipaux et favoriser la transition énergétique a contribué à ces montants si importants, a-t-il dit.

La croissance importante justifie ces investissements importants, a fait valoir le maire Tardif. « Victoriaville est une ville qui se développe très rapidement, plus particulièrement depuis deux ans. On voit de nouvelles familles arriver des grands centres. Et l’administration municipale se doit de répondre à la demande pour offrir les services à la population. C’est dans cette perspective de croissance qu’on investit toutes ces sommes au cours des cinq prochaines années. »

Victoriaville souhaite, par ces investissements, non seulement améliorer la qualité de vie, mais répondre aussi aux besoins de la population qu’elle dessert.

« Et cela va se faire sans augmenter le fardeau fiscal des citoyens, a soutenu le premier magistrat. On a cette sensibilité de faire des investissements, oui, mais de générer des revenus qui sont proportionnels en même temps. »

Plusieurs de ces investissements s’accompagnent de subventions. Le maire a cité en exemple la modernisation du Centre communautaire d’Arthabaska (CCA), un projet de sept millions pour lequel la Ville a obtenu trois millions de dollars en aides financières.

En 2024, pour réaliser les 48 M $ d’investissements, les subventions totaliseront 25,2 M $, soit 52% du financement, tandis que la Ville déboursera 23 M $ (47%).

En plus de moderniser le CCA,  Victoriaville procédera en 2024 à la décarbonation de 13 bâtiments municipaux, éliminant les systèmes de chauffage au mazout pour une conversion à l’électricité.

La Ville consacrera l’an prochain 9,6 M $ pour les parcs municipaux et espaces en 2024. L’enveloppe sera de 21,9 M $ par la suite d’ici 2028. Figure dans les principaux projets la construction d’une infrastructure multifonctionnelle comprenant une patinoire réfrigérée.

« On a aussi un produit d’appel en développement au mont Arthabaska lequel est accompagné d’une subvention d’un million de dollars. Des terrains sportifs de tennis et de pickleball se trouvent dans nos cartons », a fait savoir le maire Tardif.

Les équipements pour la filtration de l’eau potable et la filtration des eaux commanderont des investissements de 8,2 M $ en 2024 et de 30,5 M d’ici 2028.

Le plus important projet sera celui du générateur d’ozone et d’oxygène à l’usine d’eau potable Hamel. « On sait que la qualité de l’eau à Victo est impeccable, on a une eau 5 étoiles depuis plusieurs années, mais on se doit de maintenir les investissements pour pouvoir offrir cette qualité aux citoyens », a exprimé le maire de Victoriaville.

Une somme de 4,4 M $ servira à la reconstruction de rues. En 2024, la rue Piché, entre le boulevard Jutras Est et la rue Champagne constitue le principal projet. « Concernant nos investissements en voirie, la Ville investit annuellement à ce chapitre 4,5 M $, a rappelé le maire. Et ce sera le cas pour les cinq prochaines années. »

Certains projets moins publicisés doivent se réaliser d’ici 2028, dont l’agrandissement du parc industriel prévu en 2025, le maintien d’actifs à l’usine d’eau potable Hamel et à l’usine d’épuration Achille-Gagnon, la décarbonation de l’ensemble des bâtiments municipaux, les travaux d’entretien au Colisée Desjardins et au Pavillon Jean-Béliveau, de même que la construction de l’infrastructure multifonctionnelle.

« Ce sont donc  215 M $ qui seront investis dans les cinq prochaines années.

Nous pouvons être fiers du travail qui s’accomplit par nos équipes. Et ce soir le conseil et moi sommes excessivement fiers de présenter ce document d’investissements à la population », a conclu Antoine Tardif.