Comment améliorer la vie des personnes atteintes de troubles cognitifs?

Depuis l’apparition des premiers signes d’un trouble cognitif, et jusqu’aux stades avancés de la maladie, la qualité de vie des personnes atteintes est affectée de manière importante. La perte de mémoire, les changements de comportement et autres symptômes jouent tous un rôle dans la diminution de leur qualité de vie. Tout cela peut affecter l’humeur générale, la participation à des activités auparavant appréciées, la mobilité et la capacité d’effectuer des tâches quotidiennes. Afin d’assurer leur bien-être, il est donc important de savoir comment améliorer la vie des personnes atteintes de troubles cognitifs. 

Un espace de vie sécuritaire

Il est important d’analyser attentivement l’espace de vie de la personne atteinte afin d’éliminer tout danger potentiel et de lui permettre d’accomplir plus facilement ses tâches quotidiennes. Des objets simples comme les tapis peuvent constituer un risque de chute en raison d’un manque de mobilité, par exemple. Enlever ces objets ou les fixer plus solidement peut aider à réduire le risque de chutes. Les appareils électriques et les objets tranchants présentent également un danger et doivent être déplacés dans un endroit plus sécuritaire de la pièce.

Une meilleure alimentation

Les changements physiques et cognitifs peuvent rendre l’heure des repas difficile. Les personnes atteintes de troubles cognitifs peuvent également avoir du mal à manipuler les ustensiles pour se nourrir, ce qui peut nuire à leur confiance en soi et les amener à éviter complètement de manger. 

Rendez les repas agréables et calmes, mangez ensemble pour ajouter un élément social au repas et encouragez la personne doucement. Prenez note de leurs aliments préférés et essayez de les combiner avec des sources alimentaires plus nutritives. Souvent, de grandes portions peuvent être difficiles à gérer pour ces personnes, donc passer à des repas plus petits et plus fréquents peut garantir qu’ils obtiennent suffisamment de calories tout au long de la journée.

Des activités de socialisation

Tout au long de sa vie, cette personne a sûrement eu des liens sociaux significatifs avec ses amis, sa famille, ses collègues et autres. Il est essentiel qu’elle maintienne ces interactions sociales, même au fur et à mesure que la maladie progresse, et même si elle a du mal à se souvenir des personnes avec lesquelles elle interagit.

Une autre raison importante pour encourager l’interaction sociale est que la solitude a été liée au déclin cognitif. La conversation, même les échanges quotidiens les plus élémentaires, stimule le cerveau car ces personnes doivent réfléchir à des réponses et des réactions appropriées à la conversation. Les personnes atteintes de troubles cognitifs qui sont plus sociales ont également tendance à faire plus d’activités physiques et à avoir une meilleure alimentation que celles avec peu ou pas de contacts sociaux. La socialisation favorise également une meilleure communication.

Bien que les troubles cognitifs soient débilitants, cela ne signifie pas que la personne a perdu tout sens de soi. Elle peut toujours éprouver du plaisir dans les activités et les interactions qu’elle aimait auparavant. Maintenir une bonne qualité de vie n’est pas seulement respectueux envers cette personne, mais peut également être très bénéfique pour ralentir les effets de la maladie. 

Pour reconnaitre les premiers signes de troubles cognitifs, visitez le site d’Humanika.