25 ans à informer sa communauté

À l’âge de 21 ans, il y a exactement 25 ans, jour pour jour, Ghislain Chauvette, fraîchement sorti de l’Université Laval, faisait son entrée, le 15 juin 1998, comme journaliste à La Nouvelle Union.

Travailleur infatigable, il a couvert, sans compter ses heures, moult événements dans différents domaines, notamment la scène sportive. Pendant des années, il a travaillé sept jours par semaine. Ce qui n’a guère changé aujourd’hui alors qu’il occupe, depuis presque 20 ans, le poste de chef des nouvelles.

Journaliste brillant, rigoureux, professionnel, ce bourreau de travail possède également les qualités qui font de lui un excellent gestionnaire de la salle de rédaction : un homme intègre, honnête et juste, un patron franc qui n’hésite aucunement à dire les choses telles qu’elles sont. Un chef de nouvelles doté d’un excellent jugement et d’un sens critique développé, toujours à l’affût de l’actualité. Quelqu’un qui assurément a toujours eu à cœur l’information régionale et le souci de fournir aux lecteurs et lectrices de La Nouvelle Union, de L’Avenir de l’Érable et du www.lanouvelle.net une information de qualité.

On ne pouvait passer sous silence ce quart de siècle peu banal. Signe de la qualité de la personne et de l’homme de l’information, Ghislain Chauvette a reçu de la visite surprise et des hommages amplement mérités.

Le maire de Victoriaville, Antoine Tardif, le député d’Arthabaska et whip en chef du gouvernement, Eric Lefebvre, de même que le député fédéral de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes, ont fait halte dans les bureaux de La Nouvelle Union pour lui témoigner leur reconnaissance.

Eric Lefebvre a été le premier à lui rendre hommage et à souligner « avec admiration et respect » ses 25 ans de service en lui remettant un certificat honorifique. « Depuis un quart de siècle, vous participez à la bonne santé de notre démocratie en livrant une information locale, pertinente et de qualité à la population d’Arthabaska-L’Érable. Vous contribuez du même coup à pérenniser la mémoire collective en collaborant à l’édition de ces médias. Votre talent, votre rigueur et votre curiosité sont des atouts importants depuis toutes ces années », a-t-il fait valoir dans son écrit.

Le député Alain Rayes a aussi noté son « engagement au journal La Nouvelle Union, au journal L’Avenir de l’Érable et au www.lanouvelle.net qui contribue à la qualité de l’information de notre belle région », tout en le félicitant et en le remerciant pour « votre travail exemplaire, votre rigueur irréprochable et remarquable ». 

Le maire Antoine Tardif n’a pas manqué non plus de souligner ce fait d’armes en lui adressant une lettre, soulignant notamment que Ghislain Chauvette avait la chance d’atteindre un plateau que peu de gens peuvent se targuer de réussir dans le domaine compétitif et exigeant que sont les médias d’information.

« Au cours des années, tu as réussi à gravir de belle façon les échelons de l’organisation jusqu’à en devenir le chef des nouvelles. De longues heures au travail, des soirs et des week-ends à couvrir des événements, de la pression à subir lors de choix éditoriaux, des équipes et des partenaires à mobiliser constamment face aux défis que doivent surmonter les journaux locaux, je suis en mesure de constater tout le travail et les efforts qui se cachent derrière les articles signés par Ghislain Chauvette », a-t-il écrit.

Le maire Tardif, à l’époque où il était hockeyeur, se souvient des entrevues qu’il accordait au journaliste Chauvette. « J’ai toujours senti qu’il y avait au bout du fil un journaliste honnête et intéressé par le parcours du jeune homme que j’étais à l’époque ».

Le premier magistrat se dit extrêmement fier de voir Ghislain Chauvette occuper la fonction de chef de nouvelles. « Je sais que ton éthique de travail, ton honnêteté et ton intérêt profond pour le développement de notre région et de l’actualité qui en découlent nous assurent que tout est mis en place pour que les citoyens puissent continuer d’avoir accès à de l’information de qualité sur ce qui se passe sur le territoire.

Député fédéral de Mégantic-L’Érable, Luc Berthold a aussi salué son travail exemplaire en lui décernant un certificat honorifique de la Chambre des communes. « Depuis 25 ans, vous avez démontré une finesse exceptionnelle, un engagement inébranlable et une relation extraordinaire avec vos collègues, a-t-il écrit. Votre leadership inspirant a été un moteur de motivation pour votre équipe, favorisant un environnement de travail collaboratif où les idées peuvent s’épanouir et les talents se développer. Au nom des citoyens de la circonscription, je vous remercie de votre contribution dans le domaine de l’information régionale. »

Un gars humble

Surpris par la petite cérémonie et les hommages qu’on lui a réservés, Ghislain Chauvette fait preuve d’une grande humilité. S’il cumule autant d’années de service, c’est en grande partie, dit-il, à l’équipe. « Je trouve que c’est un travail d’équipe. Si j’y suis encore 25 ans plus tard, c’est parce que j’ai du plaisir à me rendre au bureau et ce plaisir m’est procuré par les gens avec qui je travaille essentiellement », commente-t-il.

Ce plaisir, il l’attribue aussi à la communauté desservie, les MRC d’Arthabaska et de L’Érable. « Des milieux dynamiques, ça bouge. Ce n’est pas routinier. D’année en année, il y a toujours de la nouveauté. C’est ce qui me carbure et qui fait que je suis encore là après 25 ans », exprime-t-il.

Il a pu observer toute l’évolution survenue en un quart de siècle. Et l’adversité aussi à laquelle fait face le monde des médias. « Mais en même temps, le travail en soi, l’ADN du journal, a toujours été d’informer les gens. C’est un travail de proximité, celui d’offrir une information locale et régionale de qualité. C’est toujours là-dessus qu’on a travaillé et cela n’a jamais changé depuis mon arrivée au journal », confie-t-il, tout en rendant hommage à certains qu’il considère comme des mentors. « J’ai eu aussi, à mon entrée, de bons mentors, les Alain Bergeron, Hélène Ruel, Christian Paquin.

D’autres gens aussi qui sont passés, Benoît Plamondon, Andrée-Anne Fréchette. Et mes collègues actuels, les Claude Thibodeau, Carol Isabel, Manon Toupin, Alain Bérubé, ce sont des gens d’expérience. Tous ceux qui sont passés et ceux qui sont encore là, j’apprends de tout le monde et j’ai toujours eu du plaisir à travailler avec ces personnes. Je pense que chacun amenait sa touche et c’est ce qui a fait le succès du journal », termine-t-il.