L’économie de seconde main, une solution pour l’environnement
À la suite d’un sondage effectué par l’équipe de la revue Protégez-Vous, il en ressort que deux personnes sondées sur trois avaient participé à l’économie de seconde main.
En plus de permettre des économies, l’une des principales raisons qui amènent les personnes à pratiquer l’économie de seconde main, soit vendre ou acheter des biens usagés, est de réduire leur impact sur l’environnement.
Il est vrai que l’achat de biens usagés permet de réduire notre impact sur l’environnement en prolongeant la durée de vie des biens et en limitant la production de nouveaux produits. Toutefois, l’économie de seconde main cache un piège : la surconsommation.
Il faut se rappeler que le bien le moins polluant est celui qu’on ne consomme pas. Avant d’acheter, on peut se demander si nous pouvons l’emprunter, le louer ou l’acheter à plusieurs. Surtout si l’utilisation prévue est ponctuelle ou occasionnelle.
Lorsqu’on acquiert un bien, nous pouvons nous demander si on peut se départir d’un autre bien similaire qui pourrait servir à une autre personne. Ceci augmenterait la durée de vie « utile » de ce bien. Parfois, on garde des objets qu’on n’a pas utilisés depuis des années, alors que de s’en départir éviterait à une autre personne d’acheter du neuf. Les bibliothèques de quartier, où l’on prend et apporte un livre gratuitement, ainsi que les journées de troc sont des exemples basés sur cette philosophie.
Bien qu’acheter usagé permet certaines économies, ce n’est plus associé automatiquement à la pauvreté. En 2023, c’est un geste responsable.
Pour en connaître davantage sur l’économie de seconde main, nous vous invitons à emprunter la revue Protégez-Vous d’octobre 2022 à votre bibliothèque municipale.
L’équipe de l’ACEF des Bois-Francs
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