Le Festival de la paix garde le cap
Malgré les contraintes des dernières années, le Festival de la paix de Victoriaville ne s’est pas interrompu. Il revient en force encore cette année, proposant une programmation étoffée, bien convaincu de garder, comme le dit le slogan de cette année, le phare allumé.
Toute l’équipe, menée par la présidente et directrice Anne Beaumier, est parvenue à concocter un 12e festival bien lumineux qui se tiendra du 22 au 25 septembre. Pas de mesures sanitaires cette année et des activités qui se tiendront dans divers lieux comme le Carré 150, le Cégep de Victoriaville, le Mont Arthabaska et la Place Sainte-Victoire.
La présidence d’honneur de l’événement est assurée par Geneviève Young. Elle sera d’ailleurs présente en ouverture du festival, elle qui proposera alors, en compagnie d’invitées comme Linda Thalie et Rebecca Jean, une conférence-spectacle où elle racontera des histoires inspirantes de femmes, découvertes grâce au mouvement qu’elle a initié et qui donne son nom à la soirée : Sisters of the world. « Je suis honorée d’être là », a indiqué Geneviève qui en sera à sa première participation au Festival de la paix. À noter que les hommes sont bienvenus à cette soirée.
Vendredi soir, place à la danse avec le duo ÉlÉmât, formé de DJ Lé (Léonie Mercier) et Mathieu (Gélinas). Puis le samedi soir, le Cabaret de la paix revient en force avec différents invités comme Gilles Moar et Black ear, Valérie Clermont Girard, Mathieu Lippé (porte-parole du festival depuis plusieurs années) et Paul Kunigis (pour ne nommer que ceux-là). Pour ces trois précédents événements (conférence, danse et cabaret), un coût d’entrée est demandé, mais les autres activités du week-end sont offertes gratuitement.
Encore cette année, comme c’est devenu une tradition, une grande place est laissée au peuple autochtone, notamment à l’espace Paix des nations (à la Place Sainte-Victoire) où il y aura des kiosques et exposants divers, des organismes communautaires, des initiatives en développement durable, etc. De l’animation en continu y sera également proposée tout au long du week-end. On souhaite toujours faire découvrir différents aspects de la culture autochtone, notamment avec des entretiens, des contes ou avec la présentation de traditions.
Retour à la normale
Anne Beaumier est persuadée que les festivaliers seront de retour en personne, après deux années difficiles de pandémie. « Ils sont prêts plus que jamais. Ils ont besoin de joie et d’espoir », estime-t-elle.
Il faut dire que le Festival de la paix est là pour faire du bien et, au fil des ans, a changé la vie de plusieurs. « Il nourrit un idéal de société où il fait bon vivre ensemble », dit-elle encore.
Les activités proposées sont variées et s’adressent à tout le monde. « On veut rejoindre toute personne qui souhaite rehausser son niveau de bonheur », dit encore Anne Beaumier.
Comme c’est devenu la tradition, le festival se conclura avec une soirée de recueillement inter-foi pour la paix, à 19 h, le dimanche soir. « Je vous invite donc à être curieux et à faire le petit pas de plus pour expérimenter ce que pourrait être la société autrement… juste pour voir », termine la présidente.
Toute la programmation est disponible sur le site Internet du festival au www.festivaldelapaix.ca.