Kune : un beau message universel, en chanson
L’auteure-compositrice-interprète, Geneviève Labbé, a fait le lancement, mercredi soir, de son tout dernier projet : une chanson intitulée Kune, pour laquelle elle s’est entourée d’une douzaine d’artistes de différentes origines.
Une chanson dont le titre signifie « ensemble » en esperanto (la langue internationale) et qui a été réalisée (chanson et vidéo) en collaboration et avec l’objectif de promouvoir la paix, d’être une prière d’amour. « Cette chanson évoluait en moi depuis trois ans et pour la réaliser, j’ai voulu rassembler des artistes que la vie a mis sur mon chemin », a-t-elle expliqué.
Lors du lancement virtuel, présenté sur Facebook, la majorité des artistes qui ont contribué au projet étaient présents. Chacun a pris la parole et n’a pas manqué de dire à quel point sa participation à cette chanson était marquante et appréciée. C’est au cours de la pandémie de la COVID-19 qu’elle a été créée, avec tout ce que cela implique de difficultés.
La Victoriavilloise Geneviève Labbé est l’âme de ce projet, où la douzaine de chanteurs et musiciens (Innu, Peul, Juif, Québécois, Indien, Camerounais, Bengali et Persan) prennent la vedette chacun leur tour (en solo ou en duo), dans leur langue, afin de chanter la paix. « C’est très organique comme processus. Il n’y avait rien de planifié. J’ai écouté mon cœur et la chanson a poussé, comme un arbre. Elle est devenue un chant d’espoir », a-t-elle expliqué avec émotion lors du lancement.
Un rythme, comme un battement de cœur, accompagne les paroles qui, même dans différentes langues, ont toutes la même intention d’harmonie, d’espoir et d’ouverture : « Nous sommes tous nés d’amour et de lumière. Tous de la même poussière ».
On peut ainsi y entendre dans l’ordre, outre Geneviève Labbé, bien sûr, Roman Orona (auteur-compositeur-interprète, acteur et réalisateur apache qui vit à Phoenix en Arizona et qui assure le chant d’ouverture de Kune). Il y a également Lauryna Tshernish-Grégoire, une jeune chanteuse innue de Uashat, l’auteur-compositeur-interprète montréalais d’origine sénégalaise Ilam et le couple formé de Gustaff Besungu (d’origine camerounaise, il vit maintenant aux Îles-de-la-Madeleine et il assure aussi le djembé dans la chanson) et Mira-Clair Lepage. L’Indien Surojit Chatterjee, bien connu dans son pays, y a également participé, directement de Calcutta. Le duo, formé pour l’occasion de Fan Avni et Robin Gorn, a de plus contribué en chantant en hébreu.
Du côté plus local, deux artistes de la région (outre Geneviève) sont de ce projet musical. Il y a Ianne Neome Sanico, la Victoriavilloise originaire des Philipppines qu’on entend dans la chanson et le sculpteur d’origine indienne et qui habite Notre-Dame-de-Ham, Indra Singh, qui figure dans la vidéo.
Le tout enrobé de la musique (composée par Geneviève) jouée par Ovide Coudé, Khosrew Maghsoudi et Jean-François Sauriol. Geneviève a également souligné le travail de réalisation vidéo du photographe Martin Savoie, avec la contribution des photographes Mathieu Harvey et Jean-Philippe Grenier
Un projet collectif donc chapeauté par Geneviève Labbé, qui rassemble des chants spirituels de différentes religions avec comme thème l’unité et la paix. « La chanson parle d’elle-même et j’espère qu’elle sera un baume pour plusieurs cœurs », souhaite-t-elle.
Une vidéo a également été réalisée pour présenter la chanson, tournée en différents lieux, différents pays même. On peut la voir au https://www.youtube.com/watch?v=YXWN3FvVnWo.