PPC : une candidate pour la défense des droits et libertés

Outrée, dit-elle, par ce qu’elle considère comme des « abus, mensonges, souffrances et insultes, Nadine Fougeron a décidé de faire le saut et de défendre les couleurs du Parti populaire du Canada dans la circonscription de Richmond-Arthabaska qu’elle connaît bien, mais qu’elle n’habite pas.

Résidente de Magog et d’origine française, cette mère de quatre enfants et grand-mère tente l’aventure de la politique fédérale « pour défendre nos droits et libertés ». « Il n’y a plus de place pour les débats, pour l’expression d’opinions différentes, déplore-t-elle. On doit laisser le débat ouvert et permettre à tous les points de vue de s’exprimer. »

La candidate du parti de Maxime Bernier ne le cache pas : elle n’est pas vaccinée. « Mais je ne suis pas contre la vaccination. Je m’oppose toutefois à son imposition. Les personnes vaccinées, je les respecte. C’est leur choix », affirme-t-elle en entrevue téléphonique avec le www.lanouvelle.net.

Nadine Fougeron mène sa campagne sur les réseaux sociaux, la circonscription étant trop vaste, note-t-elle, pour une campagne de terrain. « Mais, une fois élue, c’est sur le terrain, en concertation avec les gens, qu’on doit élaborer le programme en considérant les besoins et les préoccupations des citoyens », indique l’ancienne agricultrice qui agit maintenant comme thérapeute en relation d’aide.

La population, fait-elle valoir, en a marre de la manière actuelle de faire de la politique. « Ce sont des campagnes de dénigrement, des promesses non tenues. J’ai vu le débat des chefs (à TVA), c’est de l’enfantillage. Les gens sont écoeurés », exprime-t-elle.

La candidate, une athlète de triathlon qui a aussi fondé un organisme pour la promotion du don d’organes et cofondé la Journée mondiale de l’agriculture, est d’avis que le PPC représente une occasion pour les électeurs de démontrer leur « insatisfaction et leur désir de changement et une chance à saisir pour reprendre notre démocratie ».