Loisirs : le maire de la Ville attend l’appel du maire de la Paroisse
Le maire de la Ville de Plessisville, Mario Fortin, a laissé entendre à la fin de la séance publique du 16 août qu’il s’attendait à recevoir tout prochainement un appel du maire de la Paroisse, Alain Dubois, en ce qui concerne le sensible dossier des loisirs.
« C’est ce qu’il m’a dit lorsque nous nous sommes croisés lors d’une récente réunion », a indiqué M. Fortin.
Celui-ci en a profité pour rappeler la position de la Ville dans ce dossier. « En ce qui nous concerne, nous serions très heureux d’en venir à une entente loisirs avec la Paroisse, c’est ce que nous voulons », a expliqué le maire Fortin. « Et ça pourrait se faire rapidement. »
Ce dernier a rappelé qu’une étude a été réalisée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton pour statuer le coût d’une telle entente, étude qui a d’ailleurs été rendue publique par les deux municipalités, mais que les négociations ont ensuite échoué.
« Selon cette étude, la Paroisse devrait payer un montant de 204 000 $ pour avoir une entente globale sur les loisirs. Avec ça, c’est clé en main pour tous leurs citoyens qui peuvent utiliser tous les services offerts par la Ville au niveau des loisirs. Donc, il n’y a plus de facturation, ni de surveillance ni de carte d’identité à présenter, les résidents de la Paroisse sont considérés comme ceux de la Ville », souligne-t-il.
C’est la formule que privilégie la Ville avec toutes les municipalités qui ont signé une entente loisirs avec elle. « C’est simple, tous ont ainsi accès aux loisirs », réitère M. Fortin.
De son côté le conseiller municipal et candidat à la mairie de la Ville de Plessisville aux prochaines élections municipales, Pierre Fortier, a expliqué qu’il trouvait déplorable que des enfants soient pris en otage dans ce dossier. « Ils n’ont pas à faire les frais de ce qui se passe entre les deux municipalités.
Il a également mentionné qu’il était impensable de garder la position actuelle. « La Ville est ouverte à offrir des services à un prix très raisonnable et c’était le but de l’étude de nous dire combien ça vaut. Je ne peux concevoir que la situation puisse rester comme telle », a-t-il conclu ajoutant qu’il est important que les loisirs soient accessibles aux enfants qui n’ont rien à voir dans cette situation conflictuelle.