Le salaire minimum fédéral de 15 $ l’heure à partir du 29 décembre

Des emplois stables et de qualité favorisent une économie forte. Pour assurer la prospérité et la stabilité du Canada, il faut que chaque Canadien ait une juste chance de réussir et, pourtant, trop d’entre eux doivent se contenter d’emplois à temps partiel, faiblement rémunérés ou temporaires. Parfois, ils doivent décrocher plus d’un emploi s’ils veulent subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.

Dans le budget de 2021, le gouvernement du Canada a proposé d’établir à 15 $ l’heure le salaire minimum et de l’augmenter en fonction de l’inflation. Aujourd’hui, le gouvernement annonce que ce grand changement entrera en vigueur le 29 décembre 2021, suivant la sanction royale pour la Loi no 1 d’exécution du budget de 2021. Ce changement concernera les travailleurs du secteur privé sous réglementation fédérale et constituera un pas important vers la réduction de la pauvreté et des inégalités.

La pandémie de COVID-19 a mis en lumière le travail essentiel effectué par les travailleurs à bas salaire. Les agents des lignes aériennes ont aidé les Canadiens coincés à l’étranger à rentrer au pays, les caissiers des banques nous ont aidés à gérer les répercussions financières des fermetures d’entreprises et les camionneurs ont livré des produits frais et des biens essentiels à nos magasins de quartiers. Sans eux, la dernière année aurait été très différente.

L’établissement d’un salaire minimum fédéral indépendant a été recommandé par le Comité d’experts sur les normes du travail fédérales modernes en 2019. Cette mesure s’harmonise également avec les modifications récentes qui visaient à protéger les employés du secteur privé sous réglementation fédérale par un ensemble solide et moderne de normes du travail qui tiennent compte des réalités des lieux de travail du XXIe siècle. Les syndicats et les groupes de travail ont également joué un rôle non négligeable afin de sensibiliser les gens à l’importance de telles mesures, ce qui permettra d’améliorer la vie des travailleurs à faible revenu et de leur famille.

Alors que nous relançons l’économie canadienne après cette pandémie, ce sont là de grandes mesures pour reconstruire en mieux.

« Tous les travailleurs ont droit à la dignité et à un salaire honnête après une dure journée de travail. Notre gouvernement a adopté un salaire minimum fédéral à 15 $ l’heure parce que nous savons qu’il s’agit là d’un outil efficace pour lutter contre la pauvreté et améliorer le bien-être des familles à faible revenu et des collectivités. Grâce à ce changement, des milliers de Canadiens acharnés au travail verront leur salaire grimper à au moins 15 $ l’heure, ce qui les aidera notamment à payer l’épicerie, le loyer, les sports ou les activités parascolaires de leurs enfants », a souligné la ministre du Travail, Filomena Tassi

Les faits en bref

Le premier ministre a confié à la ministre du Travail le mandat d’améliorer les mesures de protection des travailleurs prévues dans le Code canadien du travail, notamment en haussant le salaire minimum fédéral à au moins 15 $ l’heure.

Le Comité d’experts sur les normes du travail fédérales modernes a étudié les questions suivantes : le salaire minimum fédéral, les mesures de protection prévues dans les normes du travail pour les travailleurs occupant des emplois atypiques, le « droit à la déconnexion » en dehors des heures de travail, l’accès aux avantages sociaux et leur transférabilité, et la voix collective des travailleurs non syndiqués. Il a mené des consultations et formulé des recommandations sur ces questions.

Le budget de 2021 est un plan inclusif qui prévoit des mesures pour éliminer les obstacles à la pleine participation à l’économie de tous les Canadiens. Cela comprend la bonification de l’Allocation canadienne pour les travailleurs, ce qui aidera environ un million de Canadiens de plus et qui permettra de sortir près de 100 000 personnes de la pauvreté. Cette mesure se traduira par un soutien supplémentaire de 8,9 milliards de dollars sur six ans pour les travailleurs canadiens à faible revenu.

Le secteur privé sous réglementation fédérale comprend certaines industries telles que : les transports interprovinciaux et internationaux, les télécommunications, les services bancaires, l’extraction d’uranium, la plupart des sociétés d’État, le secteur céréalier et les conseils de bandes autochtones.