Commission scolaire des Sommets : du plomb dans l’eau de quatre écoles
Les analyses de concentration de plomb dans l’eau ont révélé une situation problématique dans quatre écoles primaires de la Commission scolaire des Sommets (CSS) : l’école Christ-Roi de Saint-Camille, l’école de la Passerelle à Asbestos et les écoles Saint-Gabriel et Saint-Philippe à Windsor.
Les quatre établissements avaient un taux de plomb dans l’eau supérieur aux normes établies par Santé Canada qui est de cinq microgrammes par litre.
«Il y a deux types de tests, explique Alain Thibault, directeur adjoint du Service des ressources matérielles de la CSS. Il y a un test qui est fait à zéro seconde. On ne prend pas d’eau durant la nuit et on fait un test à zéro seconde. On fait également un autre test après avoir laissé couler l’eau 30 secondes.»
M. Thibault confirme que les quatre écoles ont échoué aux deux tests. Il a refusé de dévoiler les concentrations de l’eau prélevée dans les écoles, mais a assuré qu’elles n’étaient «pas tellement supérieures à la norme».
«Dans la grande majorité des cas, les seconds tests étaient entre cinq et dix microgrammes par litre et à l’occasion dépassaient les dix microgrammes.»
Il est toutefois arrivé «à quelques rares occasions» que la concentration soit beaucoup plus élevée lors du premier test.
Il confirme également que d’autres établissements ont échoué un seul test, ce qui n’est pas considéré comme un échec et un signe de présence de plomb dans l’eau.
«On avait donné comme consigne de laisser couler l’eau une minute avant la consommation, souligne-t-il. Si l’abreuvoir échouait au premier test, mais réussissait le second test, nos élèves n’étaient pas à risque.»
Il est encore trop tôt pour déterminer les causes exactes, selon M. Thibault
«C’est surprenant, mentionne-t-il. On a un cas dans une école ou on a quatre abreuvoirs l’une à côté de l’autre et ce sont les deux plus récentes qui ont échoué au test. Il y a probablement encore des composantes avec du plomb. Chaque cas demande une analyse avant de déterminer la cause.»
En ce moment, la CSS fait des tests pour cerner les causes et a retenu les services de plombiers pour les cas plus complexes.
Deux des quatre écoles avaient suffisamment de fontaines pour répondre à la demande. Dans les deux autres, des bouteilles d’eau seront distribuées jusqu’à ce que les correctifs soient complétés.
La Tribune