Femmes séquestrées : le cinquième suspect a comparu
Arrêté mardi soir à Victoriaville en lien avec les introductions par effraction avec violence et la séquestration de deux femmes sur la rue de l’Académie, le cinquième suspect a comparu, mercredi après-midi, au palais de justice. Il s’agit de Jean-Paul Kewa Mutombo.
Cet individu n’est pas un inconnu, ici, puisqu’il faisait partie des individus impliqués dans le vol à main armée commis en mai 2014 à la bijouterie Création Marco du centre-ville de Victoriaville.
En janvier 2017, Mutombo, qui avait plaidé coupable à une accusation de complot en vue de commettre un acte criminel, avait été condamné, à ce moment, à cinq ans de pénitencier, peine à laquelle on avait retranché la détention provisoire équivalant à quatre ans.
Dans la présente affaire, l’homme de 40 ans fait face, pour la moment, à deux chefs d’accusation d’entrave aux agents de la paix et deux autres chefs pour bris de conditions pour ne pas avoir gardé la paix et observé une bonne conduite. Il ne devait pas non plus se trouver dans le district judiciaire d’Arthabaska, une condition spécifique qui lui avait été imposée lors de sa condamnation dans l’affaire du vol à la bijouterie Marco.
La poursuite s’est opposée à sa remise en liberté. Il revient devant la justice, jeudi, tout comme les quatre autres accusés, pour son enquête sur remise en liberté.
Les événements, rappelons-le, se sont produits vers 2 h 45 dans la nuit de lundi à mardi. Les suspects, selon la Sûreté du Québec, se sont introduits dans deux appartements d’un duplex de la rue de l’Académie. L’intervention rapide des policiers a permis l’arrestation de quatre suspects.
Deux femmes, les occupantes des appartements, ont été transportées au centre hospitalier Hôtel-Dieu d’Arthabaska par mesure préventive. Elles n’auraient pas été blessées gravement.
Le dossier est piloté par l’Équipe des enquêtes sur les crimes majeurs de la SQ.