Les pancartes du candidat libéral sont enfin installées!
Les bénévoles ont mis les bouchées doubles, en fin de semaine, pour installer toutes les pancartes de Marc Patry, le candidat libéral dans Richmond-Arthabaska.
«Finalement, il y a un candidat libéral!», s’exclament avec soulagement les partisans qui rencontrent depuis peu celui qui représente le parti de Justin Trudeau dans Richmond-Arthabaska.
«Les gens s’inquiétaient», rapporte Marc Patry, qui est heureux de renouer avec la région où il a grandi, lui qui habite la banlieue de Montréal depuis ses études supérieures. Il revenait quelques fois par an, avec fierté, dans ce berceau du développement durable pour revoir des amis et de la parenté.
Il y a deux semaines, cet ingénieur de formation a eu le feu vert de son parti pour se présenter aux élections fédérales. Depuis, les préparatifs de campagne évoluent en mode accéléré. En fin de semaine, l’homme de 63 ans était à son local électoral de la rue Notre-Dame-Est, au centre-ville de Victoriaville, et allait à la rencontre des électeurs, notamment durant la Balades gourmande. Ses deux filles, Audrey et Erika Patry, ainsi que sa conjointe, Renate Keller, l’accompagnaient.
Écologie, communautaire et entreprises
Ce semi-retraité veut promouvoir les actions environnementales. «Je suis rendu à rencontrer les élus, les intervenants communautaires pour arrimer les besoins criants et voir ce que le gouvernement du Canada peut faire pour eux», communique ce propriétaire d’une voiture hybride.
«Il faut faire quelque chose et ça presse. Il faut accélérer la transition», insiste ce père de trois enfants.
Engagé dans le milieu communautaire, M. Patry est également très soucieux d’aider au développement des entreprises d’économies sociales et des PME, ce qui inclut bien sûr les nombreux agriculteurs de la région.
Ce dernier a lui-même démarré une PME, Solumed, spécialisée dans la vente d’équipements dans les hôpitaux. «Je suis parti de zéro. J’ai eu de l’aide», dit celui qui s’est départi de l’entreprise, il y a quelques années.
M. Patry est néanmoins très conscient à quel point tout est réglementé dans l’industrie et qu’il faut du soutien pour s’en sortir.
Natif du Nunavut
Les racines de M. Patry ne sont pas banales. Fils d’une mère qui s’est dévouée pour le milieu et d’un chirurgien qui a créé le département d’orthopédie à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, il a grandi à Victo. Toutefois, l’homme est né au Nunavut, alors que son père était en mission là-bas. Voilà pourquoi les valeurs d’inclusion de son chef, Justin Trudeau, le rejoignent parfaitement.
De plus, son père et un membre de la famille, Pierre Patry, ont fondé le mont Gleason, à Tingwick. «J’ai grandi sur des pistes de ski!», lance le candidat.
M. Patry apprécie donc son retour aux sources et rappelle qu’il se retrouve très bien dans le coin, autant à Danville, Asbestos, Warwick que Richmond. «C’est une région de toute beauté», commente-t-il.
Ce passionné de politique de «centre gauche» entend être présent partout où son parti sera demandé durant la campagne. Cette nouvelle mission lui rappelle ses années collégiales, où il a milité pour l’implantation du système de prêts et bourses, au début des années 1970, qui ont nécessité des activités de débrayage. «J’étais un des instigateurs», se souvient-il.