Affaire SNC-Lavalin : le député Rayes vante le leadership de son chef
Le député de Richmond-Arthabaska et lieutenant politique pour le Québec, Alain Rayes, salue le leadership du chef du Parti conservateur du Canada. Celui-ci a exigé une enquête criminelle sur les agissements de Justin Trudeau relativement aux graves allégations d’ingérence politique au sein du système de justice canadien.
Andrew Scheer a écrit à la commissaire de la Gendarmerie royale du Canada, Brenda Lucki, afin qu’elle se penche sur cette crise sans précédent. Cela s’ajoute à une série d’actions qu’il a posées au cours des dernières semaines afin de connaître la vérité dans cette affaire.
«Au Canada, il est illégal de tenter de faire obstruction au cours de la justice. Justin Trudeau aurait donc enfreint le Code criminel. Il n’a plus l’autorité morale de gouverner. Il doit démissionner», a lancé le chef du Parti conservateur du Canada.
L’ex-procureure générale du Canada, Jody Wilson-Raybould, a livré un témoignage accablant plus tôt cette semaine devant le Comité de la justice et des droits de l’homme. Elle a impliqué directement Justin Trudeau et 11 de ses proches collaborateurs dans ce scandale relié à SNC-Lavalin.
«De façon claire, précise et factuelle, elle a démontré dans son témoignage que Justin Trudeau et son entourage ont fait des pressions répétées et indues sur l’ex-procureure pendant des mois, et ce, dans un objectif purement électoraliste. Cette histoire est très grave. Le système démocratique canadien repose sur le principe non négociable de la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Comme premier ministre, il est essentiel d’en connaître les limites et Justin Trudeau a démontré qu’il en est incapable», a ajouté le député de Richmond-Arthabaska.
Alain Rayes souhaite que la lumière soit faite au plus vite dans cette histoire. «Justin Trudeau a prouvé qu’il était prêt à tout pour cacher la vérité. Il a refusé de témoigner, s’est drapé de l’argument du secret professionnel et a empêché des acteurs clés de parler devant le Comité parlementaire. Son plus proche conseiller et ami Gerald Butts a même démissionné pour le protéger. Cette situation doit cesser. Nous devons connaître la vérité», a-t-il dit, précisant que le Commissaire à l’éthique et aux conflits d’intérêts enquête actuellement sur cette affaire.