Les budgets s’équilibrent d’eux-mêmes, vraiment ?

Le gouvernement libéral a déposé sa mise à jour économique de l’automne, brisant encore une fois une de ses promesses. Alors que Justin Trudeau s’était engagé à revenir à l’équilibre budgétaire l’année prochaine, c’est plutôt un déficit de 19,6 milliards $ qui attend les Canadiens et Canadiennes en 2019-2020.

À cause de leurs dépenses irréfléchies, les libéraux ont dû payer 23 milliards $ en frais sur la dette nationale en 2018-2019. Imaginez, 23 milliards $ en intérêts seulement!

Malgré le fait que tous les intervenants économiques s’unissent pour insister sur l’importance de planifier un retour à l’équilibre budgétaire, les libéraux, fidèles à leurs habitudes, les ignorent et continuent d’hypothéquer l’avenir de nos enfants. Selon le ministère des Finances, le budget ne sera pas équilibré avant 2045! Étrange, n’est-ce pas? Et Justin Trudeau qui croit toujours que cet équilibre arrivera comme par magie!

En attendant ce miracle, les familles de la classe moyenne continuent de payer environ 800 $ de plus en impôt sur le revenu depuis que Justin Trudeau a pris le pouvoir. Au total, c’est 81% des Canadiens de la classe moyenne qui paient désormais plus d’impôt. Contrairement à Justin Trudeau, le chef conservateur Andrew Scheer fait toujours passer les gens avant le gouvernement. C’est la raison pour laquelle nous dénonçons aussi fermement les dépenses incontrôlables des libéraux. Il serait totalement injuste que nos enfants héritent d’une lourde dette à cause de leur irresponsabilité.

Au moins, les PME, qui sont le moteur de l’économie canadienne, auront un petit répit, car, grâce à la pression exercée depuis des mois par les députés conservateurs, le gouvernement leur accorde enfin des mesures d’allégement réglementaire. Cependant, le gouvernement continue d’ignorer le grave problème de main-d’œuvre qui hypothèque grandement leur développement et leur expansion.

Bien que des allégements réglementaires et du soutien à l’investissement donneront un coup de pouce à nos PME, le gouvernement n’a encore rien prévu pour les supporter dans leurs difficultés de recrutement. Pas un mot sur le manque de main-d’œuvre, sur les difficultés de recrutement, sur la complexité des démarches exigées pour l’embauche de travailleurs étrangers. Rien. Le gouvernement Trudeau leur offre de l’aide, mais pas les ressources pour pouvoir en bénéficier.

Enfin, je me désole que le gouvernement ait une fois de plus ignoré les producteurs d’œufs, de lait et de volaille qui subissent les conséquences du manque de rigueur du gouvernement Trudeau face aux Américains. Pas un mot pour eux, encore une fois.

Il semble que de se dévouer quotidiennement à nourrir les Canadiens et les Canadiennes n’est pas suffisant pour obtenir de la considération du gouvernement Trudeau.

Luc Berthold

Député de Mégantic-L’Érable

Ministre du cabinet fantôme pour l’Agriculture et l’Agroalimentaire