Alain Rayes préoccupé par la décision du gouvernement ontarien
Le député de Richmond-Arthabaska et lieutenant politique du Québec pour le Parti conservateur du Canada, Alain Rayes, se dit préoccupé par la décision du gouvernement ontarien en lien avec les services aux francophones.
M. Rayes a fait une déclaration à la Chambre des communes, lundi, relativement à ce dossier. «Mes collègues et moi offrons un appui ferme et sans équivoque aux communautés de langues officielles en situation minoritaire partout au pays. Bien que nous respections les champs de compétences provinciales, nous sommes très préoccupés par la situation actuelle en Ontario. Le Parti conservateur du Canada a toujours été l’allié de ces communautés, comme en témoigne l’enveloppe budgétaire leur étant dédiée qui a été bonifiée de 300 millions $ sous l’ancien gouvernement conservateur», a lancé le ministre du cabinet fantôme des Affaires intergouvernementales.
Le lieutenant politique du Québec salue, par ailleurs, le leadership du chef du Parti conservateur, Andrew Scheer, qui a manifesté ses préoccupations au premier ministre de l’Ontario le week-end dernier.
«Notre chef a réitéré son soutien à l’importance du bilinguisme au Canada. Il a également exprimé ses préoccupations et ses inquiétudes au premier ministre de l’Ontario et de la ministre déléguée aux Affaires francophones Caroline Mulroney. Pendant ce temps, la ministre des Langues officielles et de la Francophonie du gouvernement libéral, Mélanie Joly, et Justin Trudeau n’ont toujours pas pris contact avec le gouvernement ontarien. Ils échouent à démontrer le leadership qu’il faut savoir assumer à titre de ministre», a-t-il poursuivi.
Alain Rayes rappelle que le Parti conservateur du Canada table depuis plusieurs mois déjà sur le dossier des communautés linguistiques en situation minoritaire. «Pour nous, c’est une priorité. Une équipe est à pied d’œuvre depuis plusieurs mois pour mettre sur pieds notre future politique en vue des élections de 2019. Notre objectif est non seulement de maintenir les services, mais également de les bonifier. Nous voulons aller encore plus loin», a-t-il conclu.