CDQ : réouverture du pont de la rivière Godefroy
Bonne nouvelle pour les résidents et les commerçants du secteur Sainte-Angèle, à Bécancour : les travaux de reconstruction du pont de la rivière Godefroy tirent à leur fin! Un an après le début des travaux, on peut confirmer que le pont du boulevard Bécancour (route 132), qui permet un accès plus direct à l’autoroute 55, pourra accueillir à nouveau les usagers de la route dès ce soir, vendredi 3 septembre.
Rappelons que le début des travaux en août 2020 a été marqué par la démolition complète de l’ancienne structure qui datait des années 1930. La construction de la nouvelle structure comprenait une pile en rivière et deux unités de fondation, le tablier du pont et également des travaux afin de s’assurer que la structure de chaussée, ainsi que les éléments de drainage et de sécurité, sont efficaces. Le pavage a été complété la semaine dernière.
« Le nouveau pont est une structure à poutres en béton préfabriquées. Il y a une seule pile en rivière, alors qu’il y en avait deux dans l’ancien pont. L’idée était de réduire l’empreinte sur le cours d’eau, car l’aspect environnemental en était un important dans ce projet », explique Roxanne Pellerin, porte-parole pour le ministère des Transports.
« C’est important de rappeler que la rivière Godefroy est située dans le bassin versant de la rivière Godefroy. C’est un site exceptionnel qui se distingue, notamment, par la présence de milieux humides », souligne Mme Pellerin. « C’est à proximité de plusieurs autres lieux qui sont riches, autant en diversité faunique d’au niveau de la flore, comme le parc écologique Godefroy, le fleuve Saint-Laurent et la réserve écologique Léon-Provencher. »
Un point positif de la nouvelle structure est qu’elle est plus large que l’ancienne. « Ça permet l’aménagement de deux accotements d’une largeur de deux mètres chacun. Cette décision a été prise pour favoriser un transport actif et la sécurité des piétons et des cyclistes », explique Mme Pellerin.
« Le projet dans sa globalité s’est très bien déroulé. Il n’y a eu qu’un petit problème en début avec une conduite d’aqueduc qui a dû être remplacée après avoir été endommagée », poursuit la porte-parole.
On note également une découverte archéologique faite durant les travaux, soit une culée de béton appartenant à un pont datant de 1900, soit précédent celui qui a été détruit l’an dernier. « On possédait déjà un nombre incroyable d’informations sur cette ancienne construction; les matériaux utilisés, l’ingénierie, la conception, etc. L’analyse a conclu qu’il n’y avait pas de possibilité de mise en valeur, parce que c’était situé sous l’eau », précise Mme Pellerin.
Une fin de travaux très attendue
« Le lien routier était complètement fermé et le ministère est conscient des répercussions entrainées par ce projet. Le ministère a collaboré avec la ville pour mettre en place des mesures pour atténuer les répercussions des travaux sur les résidents et les commerçants situés à proximité, par exemple des panneaux qui ont été mis pour rendre visibles les commerces et les attraits touristiques de Sainte-Angèle », mentionne Mme Pellerin.
« D’ailleurs, le ministère tient à remercier les usagers de la route, mais aussi les résidents et les commerçants des secteurs à proximité pour leur patience et leur compréhension pendant les travaux », conclut-elle.
Faits saillants
Ce projet est inscrit sur la liste des investissements routiers 2021-2023 de la région du Centre-du-Québec.
La reconstruction de ce pont représente un investissement de près de 5,6 M $.
Le nouveau pont, d’une longueur de 78,5 mètres, est une structure à poutres en béton préfabriquées présentant une seule pile en rivière afin de réduire l’empreinte sur le cours d’eau.
La largeur de la nouvelle structure a été augmentée à 10,6 mètres, ce qui a permis l’aménagement de deux accotements d’une largeur de 2 mètres chacun afin de favoriser un transport actif sécuritaire.
Des travaux préparatoires comprenant l’élargissement de la chaussée, la mise en place d’une voie de virage à gauche ainsi que l’implantation de feux de signalisation temporaires avaient été effectués en 2019 à l’intersection de l’avenue des Jasmins et de l’autoroute 30, à Bécancour, puisqu’il avait été déterminé que cette intersection servirait de chemin de détour lors des travaux de reconstruction du pont.
Le pont est situé dans le bassin versant de la rivière Godefroy, un site exceptionnel qui se distingue par la présence de milieux humides et d’une zone inondable.