Un retour à l’action qui fait du bien

La karatéka Anne-Sara Cayer pourra enfin reprendre la compétition à la fin du mois d’août. Comme plusieurs sportifs, la dernière année n’a pas été évidente autant physiquement que mentalement.

L’athlète originaire de Lyster ne peut retenir son excitation en vue de son retour en action. « C’est vraiment le fun et ça fait du bien. C’est certain que j’ai hâte et surtout de revoir tous les gens qui viennent d’un peu partout au Canada et à travers le monde. »

Cette première compétition aura lieu du 27 au 29 août, à l’occasion des qualifications nationales de la WKC (World Karate Commission) à Ottawa. « Je vais pouvoir évaluer mon niveau puisque ça fait plus d’un an que je n’ai pas fait de compétition. »

Cayer ne se met aucune pression au niveau des résultats. « J’y vais surtout pour le plaisir, mais c’est certain que je vise toujours de terminer sur la première marche du podium. »

La karatéka de 21 ans part de loin. Cette dernière a été extrêmement limitée au niveau de son entraînement pendant plus d’un an. De son propre aveu, ce fut des moments difficiles à vivre. « J’ai vraiment trouvé ça long puisque je suis quelqu’un qui adore bouger. Je vis dans un appartement alors à part courir dehors, je n’ai pas pu faire grand-chose. J’aime beaucoup faire du sport à plusieurs et ce n’était pas permis alors la motivation était moins présente. »

Pour la prochaine année, elle souhaite participer à plusieurs compétitions majeures comme le Irish Open. Cet événement est comparable aux Jeux olympiques au niveau de son sport. Elle avait terminé au cinquième rang dans sa catégorie lors de sa dernière participation chez les juniors.

Un autre objectif qu’elle aimerait accomplir est celui de se faire recruter par une équipe américaine ou européenne. « Lorsque tu es dans un club comme ça, il paye ton voyage, tes compétitions et plusieurs autres choses, alors c’est vraiment l’un de mes buts. »

Lors de la prochaine rentrée scolaire, Anne-Sara Cayer entreprendra son baccalauréat en interventions sportives à l’Université Laval. Elle a choisi ce programme afin d’inclure sa passion pour le sport dans ses études.