Maladie de Lyme et virus du Nil occidental : la vigilance demeure de mise
Avec la saison estivale qui s’amorce, le ministère de la Santé et des Services sociaux souhaite rappeler aux Québécoises et aux Québécois qu’il faut rester vigilant afin de se protéger contre les infections transmises par les piqûres de tiques et de moustiques au cours des prochains mois, soit la maladie de Lyme, le virus du Nil occidental (VNO) et les virus du sérogroupe Californie (VSC).
Maladie de Lyme
En ce qui a trait à la maladie de Lyme, rappelons que celle-ci est causée par une bactérie transmise par une tique infectée qui reste accrochée plusieurs heures à la peau. Le symptôme le plus courant est une rougeur sur la peau qui cause peu ou pas de douleur ni de démangeaison. Cette dernière apparaît dans 60% à 80% des cas, généralement entre 3 et 30 jours après la piqûre. Il faut surveiller ces symptômes pour traiter la personne le plus rapidement possible.
Pour mieux se protéger de cette infection, il existe plusieurs mesures simples à adopter, lors d’activités extérieures, notamment
de marcher de préférence dans les sentiers et d’éviter les herbes hautes;
d’utiliser un chasse-moustique sur les parties exposées du corps, en évitant le visage;
de porter un chapeau, des souliers fermés et des vêtements de couleur claire, légers de préférence lorsqu’il fait chaud;
d’entrer son chandail dans son pantalon et le bas de pantalon dans les chaussettes ou les bottes;
dès que possible au retour de l’activité, d’examiner les animaux de compagnie, les vêtements et l’équipement, puis de prendre un bain ou une douche, et d’inspecter son corps ou celui des enfants;
si une tique s’est accrochée à la peau, de la retirer minutieusement, dès que possible, idéalement dans les 24 heures suivant l’activité.
VNO et VSC
Le VNO et les VSC sont pour leur part des infections transmises par la piqûre d’un moustique infecté. Bien qu’elles ne présentent pas toujours de symptômes, elles peuvent causer des problèmes de santé graves tels que des atteintes neurologiques. Ces maladies affectent plus particulièrement les personnes qui travaillent dehors ou qui pratiquent des activités extérieures.
Il est possible de s’en prémunir par des mesures simples de protection personnelle et environnementales. On peut, entre autres…
utiliser un chasse-moustique à base de DEET ou d’icaridine et porter des vêtements longs, clairs et légers, surtout en période de grande chaleur;
installer des moustiquaires aux portes et aux fenêtres de la maison et des abris extérieurs;
éliminer toute source d’eau stagnante autour de son milieu de vie, et bien entretenir la piscine et son système de filtration;
installer des moustiquaires sur les réservoirs d’eau de pluie.
«Avec l’été qui arrive, et au-delà de la pandémie actuelle de la COVID-19, il demeure essentiel de garder en tête les risques que l’on court d’attraper ces infections transmises par des insectes lors d’activités extérieures. Les personnes qui pratiquent de telles activités devraient donc agir adéquatement pour s’en prémunir, de même que leur famille, en adoptant des mesures simples. Celles-ci permettent de se protéger efficacement sans se priver du plaisir de s’adonner à ces activités lors de la belle saison», a souligné Yves Jalbert, directeur général adjoint de la protection de la santé publique
Faits saillants :
Rappelons que les tiques sont présentes de façon importante dans les régions du sud-ouest du Québec, notamment en Estrie, en Montérégie, en Outaouais et au Centre-du-Québec, raison pour laquelle on y retrouve le plus grand nombre de cas. Toutefois, il est possible de retrouver des tiques presque partout au Québec puisque celles-ci peuvent être transportées par des oiseaux migrateurs.