François Simoneau a choisi Victo
VICTORIAVILLE. C’est désormais Victoriaville qui inspire l’artiste François Simoneau puisqu’il a choisi avec sa conjointe, de venir s’installer ici il y a quelques années maintenant.
Retraité, il occupe la grande majorité de son temps à la peinture. Bien installé dans son atelier, il aime jouer avec les couleurs et les textures. Cela donne des résultats intéressants et des œuvres toujours différentes les unes des autres. «Je m’ennuie quand je me répète», explique-t-il.
Au fil des ans, il a suivi plusieurs cours et un jour il a dû faire le choix entre la production et la recherche. C’est sans hésitation qu’il a choisi la recherche et l’expérimentation.
«À l’âge de 15 ans, j’ai considéré l’idée de faire les Beaux-Arts», avoue-t-il. Mais la vie en a décidé autrement et c’est il y a 20 ans qu’il a commencé la peinture. «C’était du pastel sec à ce moment puis j’ai suivi des cours de dessin, de peinture et j’ai même fait des cours du certificat en arts visuels», ajoute-t-il. Bref, un parcours artistique véritablement bâti selon ses intérêts.
«Pour moi l’art c’est une aventure chaque fois. Je commence sans idée précise, avec des taches de couleur et des choses apparaissent, le tableau s’élabore», apprécie-t-il. De rares fois, il part avec une idée précise, mais la plupart du temps, il n’hésite pas à jouer avec les lignes, les formes et les couleurs.
En fait, on pourrait dire que son parcours artistique ressemble à son parcours de vie puisque un et l’autre l’amènent ailleurs, notamment à Victoriaville.
Donc que ce soit sur toile, papier ou bois, avec de l’huile, de l’acrylique, du fusain, toutes les occasions d’expérimenter sont bonnes pour François. «Je ne me mets pas de barrière et chaque tableau est fait avec le même plaisir», apprécie-t-il.
Pour voir son travail
Les gens auront quelques occasions d’apprécier ses œuvres lors de salons ou d’exposition. En effet il présente l’exposition solo intitulée Libertés plurielles du 14 au 25 octobre à la galerie Dosha de Beloeil. «Je me fais un cadeau avec cette exposition et en plus c’est une occasion de rassemblement», apprécie-t-il.
Aussi, il expose en groupe avec l’APPARS au Centre Marcel-Dulude de Saint-Bruno du 31 octobre au 1er novembre puis par la suite, on pourra voir son travail au Salon des arts des Bois-Francs qui se tient les 7 et 8 novembre à Victoriaville.
Et puis François continuera d’expérimenter et de peintre avec les contraintes qu’il se sera fixées, toujours avec l’objectif de faire du bien aux gens qui regarderont ses tableaux. «Je souhaite simplement qu’ils se sentent rejoints et touchés par mes toiles», termine-t-il.